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Qui sommes-nous si nous ne sommes pas nous-mêmes?

Eckhart Tolle dit: “Vous n’êtes pas votre esprit.” Mais qui sommes-nous si nous ne sommes pas nos pensées et notre sens de soi?

Si toutes les couches de l’esprit ou de l’ego (le “je”) disparaissent, comme dans un sommeil profond sans rêve, alors nous cessons d’exister.

Cela semble donc être une question sans réponse, du moins tant que nous nous percevons comme séparés et que nous jugeons ce qui entre dans notre conscience à travers nos sens. Mais que faire si nous nous considérons comme des êtres relationnels? Et si nous percevions notre monde intérieur et extérieur tel qu’il est, instant après instant sans étiquetage ni jugement?

Martin Ucik

Module 8: Communication intégrale et transpersonnelle

Apprenez et pratiquez comment les gens aux septième et huitième niveaux de développement de la conscience communiquent.

À ce niveau, la communication passe de celle du besoin à celle de l’être, et du jugement à la curiosité. Il est entendu que chacun a raison de son propre point de vue (mais pas de manière égale) et que toutes les perspectives sont partielles. Alors que les personnes aux niveaux précédents ne peuvent considérer qu’une perspective de première, deuxième, troisième ou quatrième personne, en fonction de leur niveau particulier de développement de la conscience, les personnes intégrales les considèrent toutes. Les personnes intégrales voient le conflit comme une opportunité d’apprendre, de guérir, de grandir et de s’éveiller. Bien qu’ils puissent prendre les points de vue des personnes dans la conscience du Premier Plateau et ajuster leur communication à leur niveau, ils sont souvent frustrés lorsqu’ils ne sont pas entendus et compris, et gagnent parfois plutôt la discussion plutôt que de maintenir la relation.

Cela change lorsque les gens passent à l’étape transpersonnelle où un nouveau sens de l’humilité, de l’esprit débutant et de la compassion émerge. La communication devient plus personnelle et vulnérable. Au lieu de simplement regarder et parler aux gens dans la conscience de Premier Plateau de ce qui peut être perçu comme une manière arrogante et supérieure, un soin profond, l’amour, la gentillesse et l’unité deviennent la marque de fabrique d’une compréhension mutuelle avec les autres.

Martin Ucik

La colère et la peur sont-elles inévitables?

Être capable de ressentir des émotions fait partie de ce qui nous rend humains. Alors oui, elles sont inévitables. Les émotions primaires ont évolué en réponse aux défis rencontrés par nos ancêtres éloignés et sont devenues “câblées” dans différentes parties de notre cerveau.

Elles sont généralement identifiées comme le bonheur, la tristesse, le dégoût, la peur, la surprise, la colère, la honte et l’excitation, avec des expressions faciales correspondantes qui sont universellement reconnues. Il existe de nombreuses couches d’émotions plus subtiles et apprises telles que la fierté, l’ennui, la distraction, le désir, l’amour, etc. Tenter de se débarrasser des émotions négatives ou douloureuses par la répression, la dissociation ou la séparation ne fonctionne pas, car elles finiront par fuir de manière incontrôlée, ce qui nous limite et nuit aux autres. La distance émotionnelle nous rend également indisponibles aux émotions positives joyeuses et nous empêche de montrer de l’empathie, de la compassion, des soins et de l’amour pour les autres, ce qui est bien sûr essentiel pour des relations intégrales saines. Ainsi, il est important de devenir émotionnellement intelligent et disponible en apprenant à rester présent avec tous nos sentiments et émotions, à les identifier avec précision, à les considérer comme notre réaction à la réalité des autres et à les exprimer sans jugement, de manière non-violente, compatissante et authentique au lieu de les blâmer, de les juger et de les projeter sur les autres.

Martin Ucik