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L’Amour, ah l’Amour… 3/4

C’est le troisième volet du modèle RAI, et celui qui intéresse particulièrement les femmes j’ai l’impression, surtout celles qui lisent les romans à l’eau de rose. Je ne dis pas cela pour me montrer méchante, mais parce que c’est une réalité que certaines de mes consoeurs et certains de mes confrères ont dépassé, transcendé depuis belle lurette.

Mais voyons donc à présent ce que nous réserve la troisième composante du fameux modèle RAI. Cette fois-ci, les niveaux sont au nombre de 5.

1. L’amour en tant que satisfaction des différents besoins et désirs des mâles et femelles (c’est la version traditionnelle de l’amour que l’on retrouve beaucoup au niveau du valmème BLEU, les couples fonctionnent bien lorsque les besoins sont satisfaits, du moins au départ et c’est l’impression qu’ils donnent en général).

2. L’amour asymétrique et transactionnel sous condition (Ce deuxième point montre qu’en satisfaisant à ces désirs sans réflexion, on aboutit à des relations d’amour asymétriques transactionnelles et soumises à des conditions).

3. Il y a un potentiel de relation amoureuse maître-esclave au niveau du troisième point (Dans les relations modernes et post-modernes, ceci conduit souvent à des ruptures et des divorces, et ces séparations sont habituellement suivies par de longues périodes de célibat ou des rencontres en série ou par une suite de mariages et de relations consécutives. Certains experts appellent à revenir à une nouvelle normalité. Mais cela semblerait tout aussi destructeur).

4. L’amour pour ce qui est co-créé de manière unique au niveau des sept chakras: racine, sacrum, plexus solaire, cœur, gorge, troisième œil, couronne. (Avec le point 4, nous arrivons à une alternative, celle de ne pas seulement aimer sa/son partenaire, mais même plus ce qui est co-créé volontairement et de manière unique entre des partenaires avec des droits et des responsabilités égaux au niveau des sept chakras).

5. L’amour transcendantal (C’est ainsi que l’on arrive au point 5 qui conduit à un amour transcendantal durable de l’ego au travers d’un Objectif Transcendantal partagé au sein d’une relation amoureuse intégrale saine qui dure toute une vie).

C’est quoi la compassion stupide?

Dans la séance de cette fois-ci, nous explorerons la “compassion stupide”. Vous apprendrez la différence entre la compassion authentique, qui signifie “souffrir avec”, et mène à des actions pour aider les autres à réduire leurs souffrances en “les aidant vers leur bien-être”.

En revanche, la compassion idiote consiste à donner aux gens ce qu’ils veulent parce que nous ne pouvons pas supporter de les voir souffrir. Au lieu d’aider les autres à sortir de leur situation en s’aidant eux-mêmes, nous leur donnons plus de poison, ou à tout le moins, nous ne faisons rien pour le leur enlever. Ce n’est pas du tout de la compassion! C’est de l’égoïsme, car nous sommes plus préoccupés par nos propres sentiments que par les besoins réels de notre ami.

Martin Ucik

Module 18: Exprimer ses besoins et ses sentiments

Apprenez et pratiquez comment vous et votre partenaire exprimez divers besoins et comment vous réagissez émotionnellement lorsqu’ils sont satisfaits ou non. Certains besoins, tels que la survie, la sécurité, la compréhension, la liberté, l’appartenance, l’acceptation et l’amour sont universels. D’autres sont plus uniques et personnels. Lorsque nos besoins ne sont pas satisfaits, notre corps et notre esprit nous signalent par des sentiments et des émotions négatifs que quelque chose ne va pas.

Lorsque nos besoins sont satisfaits, nous avons des sentiments positifs. Les sentiments universels et primaires sont la peur, la colère, la tristesse, le dégoût, la honte, la joie et la surprise. Il y a des centaines, voire des milliers de sentiments plus subtils, tels que se sentir tendu, encouragé, jubilant, ennuyé, étonné, etc. Pour une relation saine, il est essentiel que nous connaissions et communiquions clairement nos besoins avec notre partenaire. Nous pouvons alors exprimer nos sentiments et nos émotions lorsque nos besoins ne sont pas satisfaits sans blâmer ou humilier notre partenaire et faire des demandes réalisables sans être dans le besoin. Cela crée un espace pour que notre partenaire partage également ses besoins et ses sentiments. L’amour s’expérimente lorsque deux personnes répondent joyeusement aux besoins de l’autre. Elle ouvre également la porte à la recherche de solutions pour répondre à des besoins divergents en faisant des compromis sans compromettre nos valeurs.

Martin Ucik

Module 16: Les types de l’Ennéagramme

Apprenez et entraînez-vous à identifier avec lequel des neuf types d’ennéagramme vous et votre partenaire résonnez le plus. De là, vous pouvez vous sentir planer (le type à côté du vôtre avec lequel vous vous identifiez) et les types vers lesquels vous vous déplacez sous stress et ceux lorsque vous vous détendez. Comprenez comment la combinaison de vos types a un impact positif et négatif sur votre relation en les comparant en rangée. Mettez votre type dans le contexte des niveaux d’expression malsains, moyens et sains.

Découvrez comment communiquer vos valeurs et vos besoins et comment répondre à ceux de votre partenaire. Renseignez-vous sur l’une des trois variantes instinctives qui sous-tendent chaque type et qui sont cruciales pour vous entendre. Co-créez une relation amoureuse enrichissante et florissante en créant une synergie entre vos types d’Ennéagramme.

Martin Ucik

Module 7: La communication orientée aux besoins

Comprendre et pratiquer comment les gens communiquent différemment sur les cinq premiers niveaux de développement de la conscience.

Nous entendons souvent qu’une bonne communication est la chose la plus importante pour que les relations fonctionnent. Bien que cela soit essentiellement correct, il n’est souvent pas compris que les personnes qui sont à différents niveaux de développement de la conscience ne peuvent pas résoudre leurs conflits relationnels grâce à une meilleure communication. C’est parce qu’ils ont des exigences de validité différentes pour ce qui est vrai, véridique, (morale/éthique) correct et pratique. C’est comme s’ils parlaient des langues différentes, par ex. grec et chinois.

Les personnes en situation de survie pure (BEIGE) (qui peuvent être réelles ou imaginaires) exigent notre attention et notre action immédiates et complètes pour les sauver.

Les gens au niveau magique (POURPRE) sont souvent superstitieux et craintifs et voient toutes sortes de menaces et de dangers imaginés. Leur communication est considérée aujourd’hui irrationnelle, avec la croyance en des miracles, des pouvoirs magiques, des pouvoirs externes invisibles et en leur propre perception narcissique. Ils s’attendent à ce que leur partenaire leur donne un sentiment de sécurité par la compassion et l’affirmation, et en rejoignant des tribus et des communautés partageant les mêmes idées, points de vue et préoccupations.

Les personnes égocentriques (ROUGE) exigent le respect et l’affirmation de leurs besoins et vérités subjectifs, pensent qu’on ne peut faire confiance à personne, croient que chacun doit prendre soin de lui et que ses désirs doivent être satisfaits immédiatement, quels que soient les besoins des autres ou les conséquences négatives pour les autres dans le futur.

Les gens à un niveau mythique ou conformiste (BLEU) confirment ou soutiennent que ce qui est vrai, juste, beau et pratique ne peut pas être décidé par des individus, mais par des autorités et des pouvoirs supérieurs (qui sont généralement des hommes) et qui ne doivent pas être remis en question. Les règles et les lois sont nécessaires pour créer la stabilité et l’ordre. La conformité apportera de futures récompenses, et les violations seront punies.

Les gens rationnels (ORANGE) soutiennent que seules l’expérience objective, la raison et l’empirisme peuvent fournir ce qui est vrai, éthique, esthétique et pratique. Ils suggèrent généralement de garder les émotions hors de la conversation et de se concentrer sur les intérêts et la pensée gagnant-gagnant plutôt que sur des positions fixes.

La compréhension de ces différents types de communication permet à des personnes intégralement informées d’entendre et de comprendre des personnes à différents niveaux de conscience. Elles peuvent alors faire preuve de curiosité et de compréhension, adapter leur communication au niveau de leur interlocuteur, éviter les conflits en acceptant d’être en désaccord ou alors mettre fin à une conversation ou une relation avec amour et compassion lorsque les conflits deviennent insolubles.

Martin Ucik

Module 6: La communication compatissante

Apprenez et pratiquez comment les gens communiquent au sixième niveau de développement de la conscience.

Les gens à ce niveau ou valmème (VERT) rejettent l’idée de vérités objectives et absolues. Ils soulignent l’importance que chaque observation ou expérience doit être placée dans un contexte relatif, culturellement construit et que la subjectivité individuelle doit être prise en compte, respectée et validée. Au lieu de faire confiance à l’esprit et aux sens, ils déplacent le centre de leur communication pour exprimer des observations subjectives, des sentiments, des besoins non satisfaits et faire des demandes (plutôt que des exigences).

Ceci est résumé dans ce qui est connu aujourd’hui sous le nom de communication compatissante ou non violente. Pour pratiquer ce type de communication, nous allons d’abord identifier les besoins spécifiques que nous avons lorsque nous nous rapportons à d’autres personnes. Ensuite, nous ferons la différence entre les interprétations des situations et les sentiments qui surviennent lorsque nos besoins ne sont pas satisfaits et comment nous pouvons exprimer authentiquement ces sentiments. Cela nous conduit à une pratique dans laquelle nous faisons des demandes réalisables qui communiquent clairement pourquoi, quoi, quand, où et comment nous voulons que notre partenaire fasse quelque chose au lieu de soumettre des exigences. Enfin, nous examinerons la différence entre besoins et nécessités.

Martin Ucik

L’article La matrice de compatibilité vous permettra de voir quel niveau ou valmème harmonise ou fonctionne bien avec quel autre valmème.

Les relations intégrales et l’argent

Prenons l’exemple d’un couple, Paul et Pauline. Paul gagne 1200€ par mois, Pauline gagne 3800€/mois. C’est une situation pénible dans de nombreuses familles, même si la relation est souvent inversée. Car depuis des lustres, les hommes gagnent bien plus que les femmes et se plaignent souvent, lors d’un divorce qu’il faut donner la moitié de ce qu’ils ont à leur ex-femme, oubliant par là-même que sa femme s’est occupée en général de la majorité du travail d’éducation des enfants et pratiquement de l’ensemble du ménage pendant toutes les années de leur vie commune! Heureusement qu’il y a encore quelques avocats et juges qui rétablissent un semblant de justice parfois.

Revenons à Paul et Pauline, ensemble ils ont tous les mois des revenus de 5000€, soit 2500€ pour chacun.
Dans un couple intégral et transpersonnel où les partenaires sont des égaux et opposés, il est clair que cela se répercute également sur le plan matériel. Il n’est pas imaginable qu’on aime quelqu’un, qu’on le respecte, qu’on veut le voir s’épanouir, s’éveiller et qu’on garde tout ce qu’on gagne pour soi et que l’autre doit se débrouiller avec ce qu’il a ou ce qu’il reçoit de sa femme. En tant que Paul, même très épris de Pauline, je me sentirais mal dans une telle situation d’inégalité qui ne peut en aucun cas être intégrale et transpersonnelle.

Suite à leur engagement, Paul et Pauline ouvrent trois comptes en banque dans la même banque. Un compte personnel pour Paul où arrive son salaire, un compte personnel pour Pauline où arrive son salaire à elle. Et un compte commun pour tout ce qui est commun au couple, que ce soit l’alimentation, les loisirs à deux, les investissements ou les enfants. Pour arriver à 2500€/mois, Pauline vire de son salaire 1300€ à Paul, mais pas directement sur son compte personnel, mais sur le compte commun, elle y ajoute 1300€ pour elle. Ce qui revient à dire que chaque mois, Paul a 1200€ à disposition pour ses passions, ses vêtements, ses loisirs. Pauline a la même somme pour ses besoins personnels à elle et le compte commun dispose chaque mois de 2600€ chaque mois.

Évidemment, cette situation peut changer d’un mois à l’autre. Un an plus tard, suite à un décès inattendu, Paul hérite d’un immeuble qui lui permet des rentrées d’argent de 4000€/mois. Il a maintenant 5200€ par mois, car il n’arrête pas de travailler, vu que le travail lui permet de réaliser une partie de son épanouissement personnel, mais les virements changent. Le couple a maintenant 9000€ ensemble et 4500€ pour chacun d’eux. Leur compte personnel passe pour chacun à 2500€. Par contre, dorénavant, c’est Pauline qui verse la moindre part au compte commun, à savoir 1300€, alors que Paul verse deux fois plus, soit 2700€, ce qui fait que le compte commun reçoit tous les mois 4000€.

Quelle est la différence entre besoins et nécessité?

Nous avons tous des besoins. Certains ont été identifiés comme des besoins universels de l’être, tels que la subsistance, la sécurité, l’affection, la compréhension, la confiance ou la liberté. D’autres sont plus individuels, par exemple l’acceptation, la beauté, l’empathie, la contribution ou la compagnie. Je peux vous envoyer une liste de près de 100 besoins que vous pouvez utiliser pour identifier vos propres besoins et ceux d’une rencontre ou d’un/d’une partenaire.

Dans une relation amoureuse saine, les partenaires communiquent leurs besoins et les rencontrent avec plaisir. Si un besoin n’est pas satisfait, ils séparent leurs observations de leur réaction émotionnelle. Cela leur permet de communiquer leurs besoins et de s’approprier leurs sentiments sans juger ni blâmer. Ils peuvent alors soit trouver des moyens de répondre à leurs besoins, soit, dans le cas de vieilles blessures d’enfance, entrer dans un processus de guérison et d’éveil dans lequel ils transforment les besoins en souhaits, les souhaits en désirs, les désirs en préférences et les préférences en aucune préférence. Cela permet aux couples sains de trouver des solutions en cas de besoins contradictoires, par exemple si l’un a besoin de proximité et l’autre d’autonomie.

Le besoin de l’autre côté blâme, juge et colle une étiquette sur notre partenaire en réponse à notre douleur émotionnelle parce qu’il/elle ne répond pas à nos besoins, ou pour faire de nouvelles demandes et pour le punir si il ou elle ne change pas son comportement.

Martin Ucik

Comment puis-je m’exprimer pour avoir de meilleures relations?

Ma première suggestion est de commencer la conversation en étant curieux de ce que les autres pensent et ressentent, et d’écouter activement sans juger, projeter et former des réponses dans notre tête. La plupart des gens sont plus ouverts à vous entendre lorsqu’ils se sentent d’abord entendus et compris par vous. Vous vérifiez cela en disant;
– ce que je t’ai entendu dire est…,
– et tu ressens quoi?

Deuxièmement, vous voudrez peut-être clarifier à l’avance quels sont vos intérêts et les résultats souhaités pour la conversation, et non seulement énoncer vos positions et faire des demandes.

Troisièmement, en fonction de ce que vous voulez exprimer, trouver le bon moment et le bon endroit peut être crucial, alors encore une fois, demander peut aider (je voudrais parler avec toi de … quel serait le bon moment et le bon endroit pour toi?)

Quatrièmement, la plupart des gens sont plus ouverts à vous entendre si vous exprimez des sentiments vulnérables et pas seulement des pensées. Cela nécessite bien sûr que vous soyez en contact avec vos sentiments. Enfin, si vous ne vous sentez toujours pas entendu et compris, ou si vous êtes jugé et rejeté, votre partenaire peut être à un niveau différent de développement émotionnel et de conscience. Être à un niveau de conscience Intégral ou supérieur vous permet soit d’ajuster votre communication au niveau de votre partenaire, soit d’y mettre fin avec bonté, car ce que vous dites est au-dessus de sa tête, et il n’y a aucun moyen qu’il ou elle puisse vous comprendre.

Est-il nécessaire de répondre à toutes les attentes de mon partenaire?

Il y a des besoins (attentes) universels ou d’être tels que la sécurité, la confiance, les soins, l’amour, la compréhension, la curiosité, l’acceptation, la liberté, etc. que les humains ont et attendent souvent qu’ils soient satisfaits par leur partenaire. Si un couple s’aime, il répond avec plaisir aux besoins de son partenaire et lui donne la liberté de les rencontrer en dehors de la relation (si possible) s’il ne peut y répondre. Il est également conseillé de trouver différentes façons de répondre aux besoins de nos partenaires et de faire des demandes réalisables dont la portée, le temps et le lieu sont clairs pour répondre à ces besoins.

D’un autre côté, il y a le besoin, la projection de besoins émotionnels malsains et des attentes irréalistes qui ne sont pas raisonnables pour être satisfaites. Cependant, vous pouvez également voir pourquoi vous ne voulez pas ou ne pouvez pas répondre à ses besoins.

Il est important de comprendre clairement nos propres besoins/ attentes et ceux de notre partenaire sans lui faire honte ou le juger (par exemple, vous pouvez avoir besoin de liberté et lui ressent un besoin d’être proche – les deux sont légitimes mais peuvent sembler incompatibles). Le besoin de liberté peut se transformer en évitement de l’intimité, le besoin de proximité peut se transformer en contrôle malsain ou en jalousie. Les deux ne sont pas en bonne santé et offrent ainsi une opportunité de guérison et de croissance pour les deux partenaires. Si vous pensez que votre partenaire a des attentes déraisonnables, soyez curieux et demandez pourquoi il a ces besoins et voyez s’il existe d’autres moyens de les satisfaire, ou guérissez les blessures sous-jacentes s’il y a un besoin.